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 18ème Leçon : INTERPRETATION SPIRITUELLE DES JOURS DE FÊTE Joël Goldsmith

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Orion
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Orion


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MessageSujet: 18ème Leçon : INTERPRETATION SPIRITUELLE DES JOURS DE FÊTE Joël Goldsmith   Goldsmith - 18ème  Leçon : INTERPRETATION SPIRITUELLE DES JOURS DE FÊTE Joël Goldsmith EmptyMar 18 Aoû - 13:48

18ème Leçon : INTERPRETATION SPIRITUELLE DES JOURS DE FÊTE

(extraits et guide d’étude tirés de la classe fermée du Village Hawaiien de 1959 5:2)

I. Nous avons une question : « Pourriez-vous nous parler des jours de fête. Comment doivent-ils être interprétés et observés au point de vue spirituel ? »

A. Ici, nous abordons une magnifique expérience, mais il est nécessaire d’accepter ce que certains de nos amis appelleraient la dualité. Le Maître a prié pour que les disciples restent dans le monde, mais ne soient pas du monde ; et comme vous le savez très bien, telle a été ma vision depuis le commencement. La Parole faite chair n’a pas à quitter ce monde, elle doit effectivement y être, mais pas pour être soumise à ses fausses lois ; nous devons plutôt nous ouvrir à la réalité et observer ce qu’elle rend évident sous une forme visible.
B. Il en va de même quand nous abordons des jours fériés comme le Jour d’Action de Grâces, la Noël ou le 4 Juillet. Nous réalisons évidemment que l’origine du Jour d’Action de Grâces remonte à l’arrivée des pèlerins dans ce pays ; tout semblait n’être que pénurie et tension, et pourtant, à ce moment particulier, leurs besoins ont été comblés de différentes manières. Ce qui les a incités à offrir leurs remerciements.
C. En elle-même, l’idée est bonne, mais nous n’avons aucun sentiment d’émotion en ce qui concerne les pèlerins, ce qu’ils ont obtenu et leur action de grâces. Pour nous, aujourd’hui, ce jour férié n’est que l’occasion de nous rappeler que nous avons également beaucoup de motifs de remerciements.
D. C’est vraiment une occasion qui se présente pour un jour de sabbat. Un jour de repos, un jour de paix, un jour de réflexion et de réjouissance. A l’échelle humaine, rien ne peut être plus grand que l’observance réelle d’un tel jour de fête. C’est un peu comme cette déclaration de l’écriture : « Ne te fie pas à ta propre compréhension, reconnais-Le dans toutes tes voies. » Une occasion telle que celle-ci devrait être une reconnaissance que Dieu est la source de notre bien. « Tu le garderas dans une paix parfaite, celui dont l’esprit est centré sur Toi. » Pour une journée entière, nous disposons ici de cette possibilité de réfléchir à la nature infinie et à la nature divine de ce qui approvisionne cette terre et ceux qui y vivent.

II. Pourtant, ce genre de culte est insignifiant par rapport à l’interprétation spirituelle du Jour d’Action de Grâces.

A. Tout d’abord parce que le Jour d’Action de Grâces, quand on le comprend spirituellement, ne peut être limité à un jour, une semaine ou un mois. L’Action de Grâces est un état de conscience et il doit devenir un état permanent.
B. Nous, en tant qu’étudiants spirituels, nous devons réaliser qu’il ne peut y avoir, ne fût-ce que pendant une minute du jour ou de la nuit, une période sans que, quelque part au-dedans de nous, nous n’adressions des remerciements. Des remerciements ou une reconnaissance de la source et de l’activité spirituelles de tout être.
C. Je ne puis concevoir de vivre longtemps sans que mes yeux, quand ils sont frappés par quelque forme de beauté, quelque forme de la nature, de l’approvisionnement ou du bien, ne suscitent au-dedans de moi un sentiment profond de remerciement que les choses soient telles. Nous ne pouvons échapper à la vision de Dieu apparaissant sous des formes infinies et variées, sous forme d’abondance infinie, sous forme de paix et de joie infinies.

III. Un cœur stérile, ce serait celui qui n’aurait pas la réalisation consciente de la gloire de Dieu telle qu’elle se manifeste dans notre expérience humaine.

A. Pour le monde, c’est une chose formidable qu’il y ait un jour d’action de grâces, parce que le monde est stérile. Il est quasi sans âme ; il ne remarque pas ces beautés infinies, ces harmonies infinies, ces grâces infinies – c’est à dire ce monde tel qu’il est.
B. Cela n’amène à sa réalisation consciente aucun sentiment, aucune émotion d’amour, de gratitude ou de joie.
C. Ce jour de l’année devient au moins celui où quelque chose d’intérieur peut être activé ; et ce l’est généralement au cours de services d’église, par des articles de journaux et autres programmes ; et cela atteint son but.
D. Ce jour particulier ne devrait avoir aucune signification pour un mystique, pas la moindre ; pour la simple raison qu’il leur semblerait sacrilège de considérer un jour particulier comme étant « jour de remerciements ». De même qu’il est sacrilège d’avoir un jour de sabbat dans la semaine. Pour un mystique il s’agit là d’un mystère. Comment peut-on avoir un jour de sabbat dans la semaine ? Chaque jour est un jour de sabbat. Chaque jour doit être considéré comme saint. Chaque jour doit être une reconnaissance de Dieu comme étant la Source, la Loi, l’Être. Chaque jour doit être un jour de repos, parce que dans notre vie spirituelle, nous sommes tout le temps en repos : nous n’avons à nous soucier de rien, nous savons que Dieu est à la gouverne de Son univers. Alors, nous pouvons mener notre vie tout en assumant nos fonction et en nous reposant.

IV. Le repos n’a rien à voir avec le corps, parce que le corps n’a aucunement le droit de jamais se reposer, sauf pendant quelques heures de sommeil.

A. A part cela, le corps devrait être actif, tout comme le mental, mais il devrait se reposer dans cette activité. Le travail est l’espèce la plus précieuse de repos qui soit, aussi bien pour le corps que pour le mental. N’avoir aucune tâche à accomplir est une punition.
B. Alors, quand on les comprend spirituellement, nos vies sont des vies d’action de grâces, à cause de notre reconnaissance continue de la Source de ce qui est en train d’apparaître de manière visible.
C. Nos vies sont faites de sept jours de sabbat par semaine. Sept jours chaque semaine pendant lesquels notre conduite doit être sainte. Au cours desquels nos buts et ambitions doivent être saints, au cours desquels nos désirs doivent être saints. C’est la sainteté qui fait le sabbat et le repos par rapport aux peurs, aux soucis, aux doutes et aux anxiétés.

V. Nous pouvons répéter la même chose pour tous les jour fériés.

A. Suivant notre idée humaine, le jour de la Noël est un rappel de la naissance du Christ. En réalité, si on met de côté les usages qui ont cours à la Noël de nos jours, je ne vois pas en quoi le jour de la naissance de Jésus est plus important que celui de votre grand-père.
B. S’il se fait que le monde consacre un jour par an à avoir des pensées de piété, de gratitude, de souvenir, s’il oriente ce monde humain vers le rappel de sujets religieux un jour par an, alors la Noël joue un noble rôle dans la vie de l’humanité.
C. Mais pour l’étudiant spirituel, le 25 décembre n’est en aucune manière différent du 2 septembre. En effet, qu’est-ce qui nous a placé sur le sentier spirituel ? Qu’est-ce qui nous y maintient ? Qu’est-ce qui accomplit des miracles dans notre vie : les guérisons, les ressources, les relations humaines, les compagnons, l’élévation spirituelle ? Qu’est-ce sinon le Christ ! L’homme, de lui-même, ne peut faire cela. Même Jésus l’a reconnu : « Je ne puis de moi-même rien faire, » et chaque mystique l’a également reconnu. Sans cette activité de l’Esprit au-dedans, ils ne pouvaient accomplir leur travail.
D. Quelle que soit son école, chaque guérisseur doit certainement reconnaître que s’il n’y avait quelque chose de transcendantal, quelque chose qui échappe à l’emprise de son mental ou de sa raison, il ne pourrait être guérisseur. Il doit y avoir quelque chose derrière la conscience de l’individu. C’est une action du Christ. C’est le Christ dans la conscience.

VI. Croyez-vous qu’il pourrait y avoir une vie consacrée sur la terre, une vie consacrée à quelque chose, si c’était du ressort de l’homme dont le souffle est dans ses narines ?

A. Une consécration provient de l’activité du Christ, c’est à dire l’activité de la présence de Dieu dans la conscience d’un individu. Et même s’il ne le reconnaît pas, c’est cela qui est derrière son engagement.
B. Nous ne portons donc pas uniquement témoignage de la naissance du Christ : il ne peut y avoir vraiment une naissance du Christ, il ne peut y avoir que l’instant où il est rendu évident dans notre conscience.
C. C’est pour cette raison que chaque jour de la semaine est le 25 décembre pour un individu qui réalise que chaque acte de bonté accompli n’importe où sur la terre, chaque acte désintéressé de service et de consécration, n’est pas réellement le fait d’un homme, mais que c’est l’activité du Christ telle qu’elle s’exprime dans la conscience individuelle.

VII. Livré à lui-même, l’homme ne pourrait jamais maintenir sa liberté ou la justice, ce n’est l’affaire que d’un homme d’état consacré. Laissées à l’homme, elles ne pourraient que lui échapper dans les 24 heures.

A. Le 4 juillet est la date anniversaire de la proclamation de l’indépendance, … pour autant que le monde s’y intéresse. Elle n’a de valeur que si elle rappelle effectivement à chacun le fait qu’on leur a accordé la liberté, mais qu’ils sont en train de la laisser filer et qu’ils feraient mieux de se réveiller.
B. Pour nous qui sommes dans ce travail, chaque jour de la semaine est le 4 juillet, parce que la chose la plus importante que nous ayons acquise par notre étude est la liberté – la liberté spirituelle. Nous avons atteint la liberté par rapport aux peurs, la liberté par rapport aux maladies et la liberté par rapport à la peur de la mort.
C. La plus grande activité qui survienne jamais dans l’expérience d’un étudiant spirituel est la liberté. Nous vivons libérés de toute domination théologique et nous sommes même libres par rapport à la loi. En lui obéissant, nous nous maintenons plus complètement libres ; et comme étudiants spirituels, nous posons cet acte d’obéissance avec plus de fermeté que ce n’aurait été le cas autrement. Même si ce n’est que dans une certaine mesure, nous sommes même libérés de la peur de manquer et de faire l’expérience de la pénurie.
D. Notre travail entier consiste à atteindre la liberté. La mission entière du Christ est de nous rendre libres ; c’est pour cette raison que nous n’avons pas besoin du 4 juillet. Chaque jour doit être un 4 juillet au cours duquel nous nous réjouissons de notre liberté, au cours duquel nous nous souvenons comment l’atteindre et comment nous pouvons la conférer à ceux qui viennent à nous.

VIII. En tant que praticiens ou instructeurs, que faisons-nous quand des étudiants ou des patients s’adressent à nous ?

A. Que faisons-nous sinon de les rendre libres ? Nous les libérons de leurs soucis physiques, nous les libérons de leurs soucis économiques et nous les libérons de leurs soucis théologiques. La plus grande liberté qui échoit à un étudiant spirituel est qu’il sait qu’il ne va pas aller en enfer. Il sait que le seul enfer qu’il puisse jamais connaître est celui qu’il crée, et qu’il peut aussi bien l’avoir ici que dans l’au-delà, tout comme il peut aussi bien le perdre ici que dans l’au-delà.
B. Notre travail entier est d’amener la liberté à ceux qui aboutissent à un message tel que celui-ci. La seule chose pour laquelle une personne doit jamais être reconnaissante est la liberté. Sans liberté, rien d’autre n’a de l’intérêt ; mais avec la liberté, tout le reste est ajouté. C’est la raison pour laquelle la liberté constitue vraiment l’intégralité d’un enseignement spirituel.
C. Tant que nous sommes dans ce monde comme les disciples y étaient, célébrons ces jours de fête et encourageons le reste du monde à faire de même. Mais en ce qui nous concerne, ne nous limitons pas à ces jours. Souvenons-nous qu’il y a 365 jours dans l’année et qu’ils sont tous égaux. C’est pourquoi chacun d’entre eux doit inclure le 4 juillet, le 25 décembre et le Jour d’Action de Grâces.
D. J’éprouve une grande joie à observer ces jours de fête, même tels qu’ils sont humainement observés. Mais je les considère simplement sous un angle particulier : je me rappelle que même les personnes qui, en temps ordinaire n’orienteraient pas leurs pensées vers un message plus élevé, le font toutes jusqu’à un certain point ce jour là.

IX. Ne me laissez pas vous rendre un mauvais service, ce qui pourrait arriver aisément si vous ne faites pas l’effort de me comprendre correctement ou si vous n’insistez pas pour que je clarifie la situation afin que vous puissiez la comprendre.

A. Je vous ai dit que les anciens avaient absolument raison de créer un diable ou Satan. Leur compréhension qu’il existe une source impersonnelle de mal qui nous tente jusqu’à ce que nous succombions était tout à fait correcte.
B. La faute qu’ils ont commise, ce fut d’ériger le diable en tant qu’un opposé de Dieu, un adversaire de Dieu, Le condamnant ainsi à une lutte éternelle. Une tentative éternelle de se débarrasser du diable, sans être jamais capable d’y réussir. S’ils avaient compris que ce diable, cette source impersonnelle de mal, n’était pas pouvoir et qu’il n’avait pas de loi, de vie, de cause, ils nous en auraient tous délivrés. Et alors, en vérité, chaque jour de la semaine aurait été le 4 juillet.
C. De même, les premiers instructeurs en métaphysique avaient absolument raison quand ils ont institué un mental charnel et qu’ils l’ont appelé « La somme totale ou la source de toute erreur ». Mais leur erreur a été d’en faire un opposé du Mental divin.
D. Vous comprenez que tout ce qui établit une opposition à Dieu ne peut être vrai. Dieu est infini et Dieu n’a rien ni personne à combattre. Dieu est tout et il n’y a aucun autre pouvoir s’opposant à Dieu. Vous ne pouvez donc traiter ce diable ou mental mortel comme quelque chose dont vous devez avoir une connaissance approfondie afin de le vaincre, ni comme quelque chose pour quoi vous devez aller vers Dieu afin d’obtenir Son aide. Quand vous pouvez comprendre cela, c’est à dire que vous n’avez pas à prier pour vous en débarrasser ou le vaincre, mais que vous l’appréhendez tel qu’il est vraiment : une projection mentale sans substance et sans cause ni loi, une projection mentale sans identité, sans individualité ni être ou substance, alors vous pouvez appliquer exactement ce que faisaient les Hébreux quand l’occasion s’en présentait :
« Reposez-vous dans cette Parole ».
Se reposer, se détendre face à l’anxiété mentale, au travail mental, comme si vous deviez vaincre le mal. Ou comme si vous deviez contacter Dieu pour qu’Il le fasse pour vous. Ou encore que vous deviez Le soudoyer avec une dîme. La dîme est une chose merveilleuse, mais ne la pratiquez pas pour plaire à Dieu ou avec l’idée que Dieu va vous en récompenser. C’est de la blague et cela ne se passera pas ainsi. La dîme est une contribution volontaire consacrée à n’importe quel objectif impersonnel ou spirituel. Elle est suscitée par l’amour, et vous ne devez pas lui fixer un élastique pour qu’elle vous revienne. Mais à l’instant même où vous y pensez en connexion avec Dieu, vous l’instituez en tant que vertu. Vous y pensez comme à une voie pour vous aider à vaincre ce mal en l’une ou plusieurs de ses formes. C’est pourquoi nous qui, dans La Voie Infinie, avons saisi le néant du diable ou Satan, le néant du mental charnel ou mortel, ne nous permettons pas, je vous prie, d’inventer un quelconque autre terme et demander alors : « Oh, aide-moi à me débarrasser de mon illusion ». Ne mettez pas en place un autre pouvoir contre Dieu pour Lui demander ensuite de faire quelque chose à ce sujet. Vous en reviendriez simplement à la théologie ou à la métaphysique à l’ancienne.

X. Il n’y a qu’un seul pouvoir, et si La Voie Infinie doit jouer un rôle dans votre vie, cela ne peut réussir que dans la mesure où vous pouvez comprendre que la nature de ce mental charnel ou mortel est un néant mental, une illusion, une projection mentale, une tentation, une croyance ou une suggestion. Et alors, laissez tomber cela – laissez tomber !

A. L’harmonie et la paix intérieure ne peuvent entrer dans votre expérience qu’avec la réalisation de Dieu comme seul pouvoir. De sorte que vous puissiez regarder le péché, les maladies, la mort, les manques et les limitations qui font si peur à ce monde et réaliser que l’unique raison de cette peur, c’est qu’ils sont acceptés comme pouvoir. La seule raison pour laquelle ils perdurent, c’est qu’on en a peur et qu’on les combat.
B. Je vous renvoie encore et toujours à l’enseignement du Maître qui a enseigné : « Ne résistez pas au mal ». « Rengainez votre épée ». J’y reviens sans cesse afin que vous puissiez étudier ces passages et vous demander : « Pourquoi a-t-il dit ‘Ne résistez pas au mal ?’ » Vous devez arriver à la conclusion que s’il était capable de guérir une cécité avec de la salive, ce mal n’était vraiment pas un pouvoir. S’il a pu faire marcher le boiteux simplement en lui disant : « Qu’est-ce qui te retient ? », alors le boitement ne peut être une loi.
C. Dans la Voie Infinie, vous brisez l’envoûtement, le sens mesmérique qui vous mène à la guerre ou à la recherche d’un pouvoir plus fort qui détruira un pouvoir moindre. Vous brisez ce sens mesmérique ! Il s’agit du point le plus important de La Voie Infinie : nous ne sommes pas une autre méthode pour obtenir que Dieu fasse quelque chose pour nous, un autre système de pouvoir plus grand détruisant un pouvoir plus faible. Nous, dans ce travail, nous sommes arrivés à la réalisation d’un seul pouvoir et à celle de la nature illusoire de tout ce qui se présente à nous comme pouvoir.
D. Cela ne signifie pas qu’en une durée de vie humaine nous puissions démontrer cela dans toute sa plénitude. Ce ne sera probablement pas le cas ; on ne connaît personne dans l’histoire qui y soit arrivé, pas même le Maître. C’est pourtant l’objectif ultime de notre vie spirituelle. C’est l’objectif ultime de notre existence, une fois que nous aurons transcendé la croix, la tombe et le corps qui saigne à cause du couteau qu’on y a enfoncé.
E. Quand nous aurons surmonté tout cela pour accéder à la réalisation de notre corps spirituel, alors nous aurons la possibilité de démontrer cela dans toute sa plénitude.

XI. Paul nous rappelle que nous ne devons pas prétendre avoir atteint la réalisation de ceci, la démonstration complète de ceci.

A. Soyons reconnaissants pour ce que nous avons vu ou observé, pour ce dont nous avons bénéficié, quelle que soit l’ampleur du résultat. Soyons au moins reconnaissants de connaître le principe ; et si notre avion ne vole qu’à cent miles à l’heure pendant une heure seulement, soyons néanmoins reconnaissants, car puisque nous connaissons le principe, nous allons pouvoir continuer à travailler avec lui jusqu’à ce que notre avion vole autour du monde à du mille miles à l’heure.
B. Autrement dit, peu importe l’étroitesse de notre démonstration d’aujourd’hui. La plus infime démonstration est une preuve du principe. A partir de maintenant, tout dépend uniquement du développement de notre conscience. La profondeur et l’envergure de nos réalisations s’accroîtront jusqu’à ce que nous accomplissions les plus grandes œuvres.
C. Ce qui compte, ce n’est pas l’ampleur de notre démonstration, mais l’ampleur de notre prise de conscience que c’est le principe qui doit être démontré.
Et le principe qui doit être démontré est :
« Dieu au milieu de nous n’est pas seulement puissant, Il est la seule toute puissance qu’il y ait. Non pas que Dieu soit un grand pouvoir qui va accomplir des choses extraordinaires pour nous. Non ! Dieu est le seul pouvoir et rien n’a besoin d’être fait pour nous. »
Il faut arriver à la réalisation de la plus grande vérité jamais révélée : « Tu ne pourrais avoir aucun pouvoir sur moi, à moins qu’il ne vienne de Dieu. » « Qu’est ce qui t’a arrêté, ramasse ton lit et marche. »
Si nous demeurons dans ce principe, si nous appliquons ce principe à chaque facette et à chaque phase de notre existence humaine, nous en devenons davantage conscients et nous le démontrons par conséquent avec plus d’ampleur.

XII. Par dessus tout, quand vous lisez ces textes et que vous tombez de façon répétée sur des formules telles que : « Nature de l’erreur », « mental charnel », « mental mortel », de grâce, ne les craignez pas comme si elles étaient quelque chose que vous devez vaincre. Rappelez-vous plutôt que ces termes désignent des choses que vous n’avez pas besoin de vaincre. Ce sont des termes qui désignent ce qui est le néant.

A. Quand vous les lisez, ayez le même sentiment que celui que vous auriez concernant une bulle de savon. Un néant.
B. Tout ce qui nous aidera à perdre notre peur au sujet de la source de l’erreur aura pour résultat le développement de notre conscience spirituelle, et rien d’autre ne le fera.
C. Il est impossible d’atteindre la conscience spirituelle quand on a deux pouvoirs. Car la conscience spirituelle est la conscience d’un seul pouvoir. Ce pouvoir est de nature spirituelle, il n’est ni matériel ni mental. Nous pouvons prendre en considération toutes les formes du mal qui nous sont lancées à la face sous la forme d’addiction aux drogues ou à l’alcool ou de maladies incurables et les regrouper en une seule expression : mental charnel ou mortel, bras de chair et perdre alors toute peur à leur égard. Vous découvrirez alors que vous avez atteint une plus grande prise de conscience de la réalisation spirituelle, une plus grande conquête de la conscience Elle-même.
D. Comme vous le savez, d’une manière ou de l’autre et à un moment ou l’autre, la plupart d’entre vous se sont trouvés face à un ami qui leur a dit : « J’ai mal à la tête. » Vous avez alors fait un petit travail et le mal de tête a disparu. Si vous vous êtes jamais demandé comment cela avait pu se faire, la réponse est que vous n’êtes pas trop effrayés par un mal de tête. Vous ne vous sentiez donc pas spécialement concernés. Mais vous auriez eu peur s’il avait été en train de mourir ou de devenir fou. C’était seulement un mal de tête, et puisqu’il ne vous faisait pas peur, vous vous êtes alors tournés au-dedans, réalisé la vérité et l’affaire a été réglée. En dernière analyse, cela doit être notre attitude. Quand nous sommes confrontés à n’importe quelle et chaque phase d’une discorde, y compris notre dernier ennemi, nous devons être capables de dire comme Jésus l’a fait : « Il n’est pas mort, il est juste endormi. »

XIII. A mesure que nous progressons et que, de ce fait, on nous appelle à l’aide, nous devons petit à petit aborder n’importe quel et chaque problème sans peur. Sans peur, exactement de la même manière que nous abordons le simple mal de tête.

A. Quand nous réalisons que le nom ou la nature de la discorde n’a aucune importance – physique, mentale, morale, financière, parce qu’elle est de la même espèce que le simple mal de tête, nous n’en avons pas peur. Alors, nous procédons de la même manière : nous allons au-dedans, nous faisons notre méditation, nous recevons notre déclic et nous laissons tomber. Mais notez bien ceci : si vous faites cela et que vous attendez que le téléphone sonne pour savoir si votre patient va mieux, c’est la preuve que vous n’avez pas atteint la réalisation du principe.
B. Avoir peur de donner un traitement à votre enfant parce que c’est votre enfant, cela signifie que vous n’avez pas atteint la réalisation du principe. Dès que vous comprenez ce principe, cela ne fait aucune différence qu’il s’agisse de votre enfant ou de n’importe qui d’autre : vous n’avez pas affaire avec des personnes, vous avez affaire à un état de néant, vous avez réalisé que c’était un état de néant. C’est avec cela que vous avez affaire et pas avec la personne, pas avec le patient. Ils n’entrent pas en ligne de compte. Ils sont uniquement les bénéficiaires de votre compréhension, pour autant que vous ayez la compréhension ! Et les victimes de votre manque de compréhension, si vous ne l’avez pas ! Mais ce n’est pas au patient que vous pensez. Et vous ne pensez pas non plus à la maladie, au chômage, à la pauvreté ou à n’importe quelle autre phase de l’erreur dans leur vie.
C. Ce à quoi vous pensez, c’est au principe de votre travail ; et le principe est Dieu, un Dieu infini. Le principe est que nous sommes tentés par un million d’images différentes qui émanent toutes du même vieux diable, du mental mortel ou charnel ou du bras de chair. Et tout cela ne représente qu’un néant.
D. Dans la mesure où vous êtes capables d’affronter la prétention de cette manière, vous pouvez y faire face. Dans la mesure où vous pouvez comprendre ce principe pour vous-mêmes, et même si vous ne pouvez faire votre propre travail – il s’agit probablement de la chose la plus difficile qui soit, vous pourrez au moins rendre la chose plus facile pour le praticien qui vous aidera. Pour autant que vous ne restiez pas assis à ne rien faire, mais remplis de crainte envers ce que vous aviez pourtant déjà compris n’être rien de plus ni de moins qu’une imposition mentale.

XIV. Toutes ces impositions mentales s’infiltrent par le mental humain. De ce fait, il est nécessaire de comprendre que ce soi-disant mental de l’homme, ce mental qui connaît le bien et le mal, n’est pas un pouvoir, qu’il n’est pas un pouvoir dans le sens de créer le mal ou d’être le mal. Essayez de comprendre la vraie nature de votre mental et vous serez en paix pour toujours.

A. Dieu nous a donné notre mental comme instrument de prise de conscience. Avec notre mental, nous devenons conscients de ce qui est. Nous allons à l’école pour apprendre que 2 x 2 = 4. Ce n’est pas avec notre mental que nous faisons que c’est ainsi, nous apprenons simplement que c’est ainsi grâce à notre mental.
B. Le mental est un instrument, exactement comme le corps l’est. Si je veux marcher, j’utilise mon corps, mais si je veux étudier quelque chose, j’utilise mon mental.
C. Vous ne devez pas utiliser votre mental pour obtenir quelque chose. Le mental ne vous a pas été donné dans ce but, il vous a été donné comme instrument de prise de conscience, grâce auquel vous apprenez. Vous devenez conscients de tout ce qui est, qu’il s’agisse d’art, de littérature, de musique ou d’affaires. Qu’il s’agisse de n’importe quoi, votre mental est l’instrument grâce auquel vous l’apprenez. Vous ne créez pas ces choses, vous les apprenez.
Nous ne créons pas la santé de qui que ce soit avec notre mental. Nous nous asseyons en une attitude d’écoute et nous devenons conscients de la santé qui est omniprésente. Si nous nous asseyons en une attitude d’écoute et de réceptivité, dans la paix et la tranquillité, dans la réalisation que Dieu est le seul pouvoir, il ne faudra pas attendre bien longtemps avant qu’à travers le mental, nous ne recevions une assurance que « tout est bien », ou que « ceci est mon enfant bien-aimé en qui je me complais ».
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