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 16ème Leçon : POUVOIR SPIRITUEL – POUVOIR MENTAL (2) Joêl Goldsmith

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Orion
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Orion


Date d'inscription : 17/11/2011
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MessageSujet: 16ème Leçon : POUVOIR SPIRITUEL – POUVOIR MENTAL (2) Joêl Goldsmith   16ème  Leçon : POUVOIR SPIRITUEL  –  POUVOIR MENTAL (2) Joêl Goldsmith EmptyMar 18 Aoû - 13:42

16ème Leçon : POUVOIR SPIRITUEL – POUVOIR MENTAL (2)

(extraits et guide d’étude tirés de la classe fermée du Village Hawaiien de 1959 : 4:2)

I. J’ai ici une question importante et je vais y répondre d’abord : « Dans ma formation métaphysique antérieure, on m’a dit de ne pas traiter spécifiquement quelqu’un à moins qu’il ne le demande, parce que cela le ferait aller trop vite sur le plan spirituel, comme quand on traîne un enfant par le bras. »

A. Eh bien, il y aurait encore d’autres raisons, mais ce serait absolument la bonne procédure si vous travailliez dans le royaume mental. Autrement dit : quand vous n’y êtes pas invité, vous n’avez pas davantage le droit d’entrer dans l’intimité mentale d’une personne que vous n’en avez de pénétrer dans sa maison. On devrait permettre à chaque personne de maintenir l’intégrité de son propre mental, de son propre corps, de son propre foyer et de ses propres ressources, sans aucune intrusion non souhaitée.
Si une personne est malade et que, d’après ce que vous en savez, elle dépend de la médecine, vous n’avez aucun droit d’essayer de la guérir à votre manière.
B. Donner un traitement à une personne signifie que vous pénétrez dans son intimité mentale et que vous interférez avec ses processus mentaux ; vous n’avez pas le droit de faire cela. Dès lors, si vous travaillez à partir du point de vue mental pour donner un traitement aux gens, ne le faites pas avant d’y avoir été invité.
C. Tant que vous suivrez l’enseignement de La Voie Infinie, vous ne donnerez jamais de traitement à personne. Et cela qu’on vous y invite ou non, parce que nous ne donnons jamais de traitements aux gens, même s’ils nous le demandent. Pourquoi ? Cela ne fait pas partie des principes de guérison de La Voie Infinie.

II. Le message de La Voie Infinie enseigne ceci :

A. Si je suis le praticien, je dois connaître la vérité. Si je ne connais pas la vérité, je n’ai pas le droit d’être praticien. Si je connais la vérité, peu importent les circonstances ou le lieu où je me trouve, dès que je constate un mensonge, je le corrige au-dedans de moi. Par conséquent, si je vois une personne malade, je ne lui donne pas de traitement, pas même à mes patients, je ne donne pas de traitement. Quand mon attention est attirée par leur maladie, je me tourne au-dedans de moi pour une réalisation de la vérité.
B. Et maintenant, qu’est-ce que la vérité ? Dieu constitue l’être individuel. Dieu est votre être, votre âme, votre mental et même votre corps, puisqu’il est le temple de Dieu. Cela, je ne vous le dis pas. Je ne vous donne pas un traitement, je me le répète à moi-même. C’est la vérité que je sais. Ce n’est pas seulement la vérité à votre sujet, c’est une vérité universelle. La seule raison pour laquelle je me la rappelle, c’est qu’il y a une apparence du contraire et je la corrige en moi de la même manière que je le ferais si je voyais une inscription disant que deux fois deux égalent cinq. Intérieurement, je dirais non, c’est quatre ! Je ne donne pas un traitement au cinq ou à l’inscription, je corrige cette apparence au-dedans de moi.
C. Que vous demandiez de l’aide ou pas n’a aucune importance pour moi. Si je constate la discorde ou la dysharmonie, ma réaction intérieure est que Dieu constitue l’être individuel. Par conséquent, tout être est parfait, spirituel et intact. Et cette apparence que j’ai en face de moi est ce mental charnel ; mais il n’est pas le mental et n’a aucune loi, aucune cause, aucun effet, aucune voie pour opérer, aucun canal d’expression ; et par conséquent, je ne m’en soucie pas. Voici votre marche à suivre – qu’on vous appelle ou non à l’aide, rappelez-vous que Dieu constitue l’être individuel et qu’Il est éternel même en tant qu’être individuel ; et aussi immortel et parfait. Rappelez-vous que chaque phase ou aspect de la discorde, chaque apparence qui vous touche, n’est rien de plus ni de moins qu’une image transmise par ce mental charnel.
D. Vous savez ce qu’est le mental charnel – ce n’est pas un vrai mental, c’est une croyance en deux pouvoirs. Le mental charnel n’existe nulle part autour de l’individu qui ne croit pas à deux pouvoirs. Tout ce qui existe en matière de maux de ce monde est la croyance en deux pouvoirs. Il n’y a ni bien ni mal, il n’y a que le bien. A cause de cette existence humaine, nous sommes perpétuellement confrontés au péché, à la maladie, à la mort, au manque, à la limitation, aux guerres et à l’inhumanité de l’homme envers l’homme. Mais en réalité, il n’existe pas de conditions mauvaises, ce sont les impositions mentales qui viennent frapper votre pensée. Et c’est pourquoi vous perdez la partie si vous luttez contre elles. Vous ne pouvez remporter la cause si vous combattez avec votre traitement. Nos traitements sont basés sur : « NE RESISTEZ PAS AU MAL, VOUS N’AURIEZ SUR MOI AUCUN POUVOIR A MOINS QU’IL NE VIENNE DU PERE, REMETS TON EPEE AU FOURREAU ». Nous ne combattons pas l’erreur, nous n’utilisons pas la vérité pour vaincre l’erreur, ni Dieu pour guérir la maladie.
E. Notre reconnaissance totale est qu’en ce qui concerne Dieu, Son univers est parfait, éternel et harmonieux. Ce à quoi nous sommes confrontés, c’est ce que nous percevons dans un miroir, de manière obscure, plutôt que face à face. Nous n’avons donc pas affaire à des pouvoirs qu’il faut vaincre, nous n’avons affaire qu’avec des apparences négatives qu’ils faut reconnaître comme telles et réduire à néant de cette manière.
F. C’est pourquoi je vous ai dit – je ne puis vous enseigner ceci que si vous avez une base suffisante fondée sur les textes qui vous permette de l’accepter. Pour un mental humain qui ne connaît rien à notre message, ce que je dis est un non sens absolu ; et je sais combien tout ceci doit être une folie pour celui qui n’a pas la base constituée par les textes de La Voie Infinie. Sans cela, même ceux qui ont une base métaphysique ne peuvent comprendre totalement ce que je dis.

III. Ce principe est : pas de mental contre la matière, pas de pouvoir de Dieu pour guérir la maladie et pas de pouvoir de la vérité contre l’erreur. Rien de tout cela !
La révélation directe qui s’est dévoilée au-dedans de moi est :
« Tu ne dois pas combattre : il n’y a aucun pouvoir dans ce diable, cette source impersonnelle de discorde. C’est le combat contre lui qui le rend perpétuel ».

A. C’est la révélation qui m’a été faite, et comme celle sur la nature de Dieu, elle diffère de tout ce qu’on trouve dans les écrits du monde. Un Dieu pour lequel vous ne devez pas prier et un Dieu qui ne répondrait pas à vos prières si vous lui en adressiez. Un Dieu qui est toujours en train d’être Dieu et qui n’a pas besoin d’un homme pour le lui rappeler.
B. Un Dieu qui est l’Intelligence Infinie de cet univers et qu’aucun homme ne peut instruire ni influencer. Par conséquent, tout cet enseignement ne consiste pas à se tourner vers Dieu pour que Dieu fasse quelque chose.
C. C’est se tourner vers Dieu pour être dans la conscience de Dieu, là où rien n’a besoin d’être fait. C’est en cela que ce message est complètement différent des autres.

IV. Vous me demandez si nous prions. Evidemment, mes livres en parlent tout le temps. La prière est notre mode de vie majeur. Personnellement, c’est une chose que je fais pendant presque tout mon temps de veille et pendant de nombreuses heures de sommeil. Parce que je sais comment vivre à l’intérieur de moi et comment maintenir un contact, mais selon un mode de prière connu seulement des mystiques.

A. Pour vous montrer quelle est mon idée de la prière, voici ce qu’exprime le Dr. Alexis Carrel dans son livre « L’Homme, cet Inconnu ».
« Il faut entendre par prière, non pas la simple récitation machinale de formules, mais une élévation mystique, où la conscience s’absorbe dans la contemplation du principe immanent et transcendant du monde. Cet état psychologique n’est pas intellectuel. Il est incompréhensible des philosophes et des hommes de science, et inaccessible pour eux. Mais on dirait que les simples peuvent sentir Dieu aussi facilement que la chaleur du soleil, ou la bonté d’un ami. La prière qui s’accompagne d’effets organiques présente certains caractères particuliers. D’abord, elle est tout à fait désintéressée. (c’est ce que je vous ai dit antérieurement : vous ne pouvez pas utiliser la prière ou Dieu pour des choses égoïstes, personnelles ou destructives) L’homme s’offre à Dieu, comme la toile au peintre ou le marbre au sculpteur. En même temps il lui demande sa grâce et lui expose ses besoins, et surtout ceux de ses semblables (dans la détresse). En général, ce n’est pas celui qui prie pour lui-même qui est guéri. C’est celui qui prie pour les autres. Ce type de prière exige, comme condition préalable, le renoncement à soi-même, c’est-à-dire une forme très élevée de l’ascèse. Les modestes, les ignorants, les pauvres sont plus capables de cet abandon que les riches ou les intellectuels. Ainsi comprise, la prière déclenche parfois un phénomène étrange, le miracle. »
B. Permettez-moi à présent de vous lire un article de journal rédigé par Stanford Dole, l’ancien roi de l’ananas d’Hawaii. Peu de personnes ont réalisé à quel point, intérieurement, il était un homme spirituel. Voici ce qu’il écrit au sujet de la prière :
« Pour la vie spirituelle, une grande partie de l’enseignement doctrinal de notre époque constitue indubitablement un obstacle plutôt qu’une aide. Il me semble que personne ne puisse me parler dogmatiquement de Dieu de manière profitable. Connaître Dieu n’est pas une acquisition intellectuelle, c’est être en ligne avec le plus grand dessein et le plus grand mouvement de l’univers qu’est l’activité de Dieu, c’est traiter avec la source la plus importante et la plus inspirante de l’univers. Nous pouvons étudier cette activité et connaître Dieu dans une certaine mesure, mais il n’est peut-être pas aisé de croire que les évènements que nous considérons comme les maux de la vie figurent dans la ligne du dessein universel. Je suppose que d’un point de vue scientifique, le péché est considéré comme une résistance au mouvement de ce dessein universel ou un manque d’intérêt à y participer. Ces pensées sont appropriées pour rappeler un texte de la Bible qui indique la voie du progrès : ‘Celui qui fait Ma volonté connaîtra la doctrine’ ou les paroles qu’il faut. Dans sa pratique la plus élevée, la prière est une ouverture des portes de l’âme à l’influence divine. La moindre demande de faveurs auprès de Dieu est pénible et décevante. »
C. La prière, telle que nous la connaissons dans La Voie Infinie, est une communion intérieure, un séjour intérieur dans la loi et la présence spirituelles. Ce n’est ni le désir ni la recherche de quelque chose. Ce n’est pas la tentative d’obtenir quelque chose. Cela n’est pas prier. La prière est simplement cette paix intérieure qui provient de l’assurance qu’il y a un Dieu et que, par conséquent, aussi longtemps qu’il y a un Dieu, il ne peut rien y avoir de mauvais dans le royaume de Dieu. En demeurant dans cette assurance, un sentiment de paix nous enveloppe ; et ce sentiment de paix dissipe ces images des sens.
D. Mais comme je vous l’ai dit, avant d’arriver à ce stade de prière, nous devons passer par une certaine activité mentale. Elle consiste en la connaissance consciente de la vérité. A présent, je suppose que vous savez que le mental humain peut être utilisé pour le bien comme pour le mal, qu’il y a des gens qui l’utilisent pour le bien comme pour le mal et que même ceux qui ne l’utilisent pas consciemment pour le mal émettent néanmoins des activités subliminales qui sont nuisibles, simplement à cause de la nature de leur sensualité, de leur luxure ou de leur cupidité.

V. Maintenant que vous savez cela, votre première responsabilité est de vous protéger vous-mêmes. C’est pour cette raison que j’ai demandé aux étudiants de faire une étude approfondie et prolongée de la Lettre de mars 1955, qui est consacrée au travail de protection. (en français : mars 1986)

A. Il ne s’agit pas de vous protéger du mal, car vous en auriez alors deux fois plus, mais à vous protéger vous-mêmes dans la réalisation que le Mental de Dieu est le seul pouvoir et que ce mental de l’homme, mesmérique, mortel et charnel n’est pas pouvoir.
B. Le travail de protection qu’on fait souvent en métaphysique est fréquemment nuisible et dangereux, parce qu’au moment où vous reconnaissez un mal dont vous devez vous protéger, vous vous faites vous-mêmes le centre de ce mal. C’est dans la mesure où vous comprenez que le concept de mal du monde, les pouvoirs de ce monde, les pouvoirs temporels, le mental charnel, ne sont que le bras de chair, le néant, c’est dans la mesure où vous savez qu’ils ne peuvent être pouvoirs si le Mental de Dieu est le seul pouvoir, que vous obtenez votre protection. Et aucun de nos étudiants n’a le moindre droit de commencer sa journée sans une réalisation consciente du fait que le Mental de Dieu est le mental de l’homme. C’est le seul mental, le seul pouvoir ; et ce qu’on appelle diable, Satan, mental mortel ou charnel n’est pas un pouvoir opposé à Dieu.
C. Ce n’est simplement pas un pouvoir. Et vous n’avez pas besoin de le combattre, de vous élever au-dessus de lui et de vous en protéger ; vous devez seulement vous souvenir consciemment que – c’est le bras de chair – un néant, et vous reposer alors dans cette Parole.

VI. Quand vous avez fait cela, vous êtes complètement tranquilles dans la réalisation :

A. Il n’y a pas de pouvoirs de mal – et ceux qui sont vécus sur le plan humain le sont uniquement parce que nous leur avons donné du pouvoir. A présent, nous comprenons leur néant.
B. Maintenant, vous pouvez vous détendre au-dedans de vous-mêmes et communier – pour aucune raison, aucune guérison, aucune protection, rien du tout !
La seule raison pour aller vers Dieu est d’être dans la maisonnée de Dieu, dans la Conscience de Dieu, dans l’atmosphère de Dieu. Quand vous aurez accompli cela, vous serez capables de déclarer ensuite :
« En Sa Présence est la plénitude de la joie »
« En Sa Présence est l’accomplissement »
« Là où est l’Esprit du Seigneur, il y a la liberté »
Il ne faut pas que ce soient des citations, mais une expérience que vous avez eue.
C. Quand vous vous soumettrez à Dieu, sans autre but que de passer quelques moments de repos en Lui, vous découvrirez qu’en atteignant la présence de Dieu, vous avez aussi atteint la liberté, la justice, la santé, l’harmonie, l’intégralité, la paix, la gouverne et la direction. Toutes ces choses qui ont permis à Paul de dire : « Je vis, pourtant ce n’est pas moi, Christ vit ma vie ».
D. Une fois que vous aurez atteint la Présence de Dieu, vous n’aurez plus à penser consciemment à votre vie. Vous découvrirez toujours que cette invisible présence est partie en avant-garde pour vous préparer une voie. Et vous prouverez aussi que :
« Il est plus grand que celui qui est dans le monde, celui qui est en moi ».
« Il accomplit ce qui m’est donné à faire ».
Mais rappelez-vous que ce sont seulement des citations jusqu’à ce que ce « Il » soit devenu une véritable expérience.

VII. C’est la raison pour laquelle notre première étape est de :

A. Connaître consciemment la vérité. Je demande à nos étudiants de relire sans cesse les textes, jusqu’à ce qu’ils connaissent la nature de Dieu. Jusqu’à ce qu’ils la connaissent si parfaitement qu’ils ne se tourneront jamais plus vers Lui pour quoi que ce soit. Qu’ils ne demanderont plus jamais à Dieu quoi que ce soit en espérant qu’Il sorte de Son orbite.
B. Et ensuite de connaître la nature de l’erreur, de la connaître si parfaitement qu’ils ne la combattront plus jamais. Qu’ils n’argumenteront plus jamais avec elle et, quelle que soit la forme qu’elle s’attribue, ils la reconnaîtront instantanément comme étant l’activité du mental charnel. Il y a une source impersonnelle à ce mal, et c’est la croyance universelle au bien et au mal. Elle agit comme un tentateur impersonnel qui vous dit de croire en la santé et la maladie, en l’accident et l’harmonie, en la vie et la mort, en l’abondance et le manque, en le bien et le mal ; et votre seule réponse doit être : « NON ! Maintenant, je sais que le premier commandement est vrai : ‘Il n’y a pas d’autre Dieu que cet unique’, il n’y a pas d’autre loi que la loi de Dieu, et c’est la loi de la vie éternelle ».
C. Dieu ne peut agir au détriment de Sa propre expérience. Il ne peut être destructeur de Sa propre création. Dieu est la vie infinie et éternelle de tout être et la loi pour tout être. Quand vous connaîtrez ceci, vous saurez que la loi spirituelle gouverne même la nature. Elle gouverne le climat et tout ce qui existe, elle les mène à l’harmonie ; mais seulement quand vous avez atteint le stade d’obéissance au premier commandement. Ne reconnaître aucun autre pouvoir, aucune autre loi, aucune autre présence, aucun autre être, en dépit du fait que vous allez toujours être tentés par le diable de voir la maladie et le péché et tout le reste des maux.
C’est la manière dont vous répondrez à ces tentations qui indiquera si vous allez y succomber ou en sortir indemnes.
Dans le message de La Voie Infinie, nous ne combattons pas l’erreur, nous ne faisons pas appel à la vérité ou à Dieu pour vaincre le mal. Nous demeurons dans l’attitude du vingt-troisième Psaume :
« Le Seigneur est mon Berger, je n’aurai ni désir ni besoin ».

VIII. Quand vous connaissez consciemment la Vérité, la Vérité que vous connaissez devient la loi de tous ceux qui se trouvent dans le champ de votre conscience.

A. Vous découvrirez que c’est la vie animale qui réagit le mieux à ce travail. Les animaux réagissent quasi instantanément, il n’y a en eux aucune résistance. Ensuite, il y a la vie de la nature, la vie des plantes. Elles réagissent merveilleusement. Et puis il y a les enfants et, en dernier lieu, les adultes qui sont les moins réceptifs. Il leur faut vraiment naître à nouveau avant de pouvoir être comme des enfants.
B. Si vous comprenez la nature de Dieu au point de pouvoir L’aimer suprêmement, c’est chose aisée d’aimer votre prochain. Tout ce que vous avez à faire pour l’aimer, c’est de connaître la vérité en ce qui vous concerne. C’est la vérité aussi en ce qui concerne votre prochain et c’est de l’aimer, c’est comprendre qu’il est l’enfant de Dieu ; et peu importe qu’il apparaisse comme ami ou ennemi. Votre prière est la réalisation de Dieu comme étant le cœur, l’âme et le mental de cet individu qui vous apparaît maintenant comme un ennemi, pour qu’il devienne par la suite votre ami.
C. Nous connaîtrons toujours consciemment la vérité ; et finalement nous prierons et nous resterons en prière même au cours d’une conversation. Même quand nous serons occupés à nos affaires, il y aura un centre de conscience au-dedans de nous, un petit espace toujours destiné à être en prière quelle que soit l’activité du reste de nous. Peu importe – nous pouvons souffrir qu’il en soit ainsi maintenant, nous pouvons faire toutes les choses de ce monde, mais nous gardons toujours un espace dans notre conscience où, quelles que soient les apparences, nous sommes en train de sourire dans cette réalisation :
« Dieu constitue l’être individuel – Dieu est la seule loi de cet univers et c’est une loi spirituelle de bien ».
Nous pouvons le faire quelle que soit l’autre activité exercée par le mental et le corps.

IX. Une autre question : « Vous avez dit que personne n’était jamais mort. Pourriez-vous expliquer cela ? »

A. Mourir veut dire disparaître ; et ce que j’ai dit, c’est que personne ne disparaît jamais. Nous passons d’une expérience à l’autre, mais nous le faisons toujours de manière active et consciente. J’en ai été le témoin à de nombreuses reprises avec des gens qui n’étaient plus visibles. Dans chaque cas, il s’est passé une expérience identique : pendant un court laps de temps, la personne était suspendue au-dessus de son corps. Son corps était toujours à la même place, mais elle était suspendue au-dessus. Je pense qu’à ce moment, elle a le choix entre partir ou revenir. Quand la situation l’impose, très souvent une mère qui a une famille sent qu’il n’est pas normal de partir, alors elle revient et parfois on dit que c’est une guérison miraculeuse. Elle choisit de revenir afin de remplir sa fonction. Le plus souvent, les gens ne reviennent pas, parce qu’ils ne sont pas prêts pour cette condition ou qu’ils ne le désirent pas. Et ils n’en font pas l’expérience jusqu’à ce qu’ils soient personnellement prêts, sauf en cas de violence, accidents et choses similaires.
B. Nous ne mourons jamais – Si je quitte ce plan de conscience, je vais le quitter, mais j’en serai conscient. Je ne serai jamais un autre que Je, je ne serai jamais ignorant de ma « Je-ité », de mon identité.
C. Ce « Je » est une unicité indestructible avec Dieu ; il a coexisté avec Lui dès le commencement et il le fera jusqu’à la fin. C’est pourquoi ceux qui quittent le plan humain continuent une après-vie qui est aussi humaine que celle-ci jusqu’à ce qu’ils évoluent.
D. Nous qui sommes ici, nous avons le choix de continuer à évoluer spirituellement pour ne plus avoir à vivre comme des humains quand nous quitterons ce plan. Nous vivrons alors comme des êtres divins. Mais ceux qui ne sont pas spirituellement mûrs continueront encore à vivre mentalement et même physiquement. Mais ils ont la même possibilité que nous et ils peuvent toujours se tourner vers le mode de vie spirituel.
E. Quand nous quittons ce plan, nous nous retrouvons toujours en vie et, d’une certaine manière, un peu plus avancé du fait que nous sommes partis d’ici. N’oubliez jamais que vous ne pouvez pas vous séparer de vous. C’est pourquoi tant de gens vont en vacances sans que ça leur fasse du bien : ils doivent s’emmener avec eux !
F. Quand vous quitterez ce plan, vous découvrirez que le suivant sera ce que vous lui apporterez. Mais ne pensez pas que vous apporterez l’extinction ou l’inconscience, parce que ces choses n’existent pas. Cela signifierait que Dieu, la Vie Infinie serait mort – la Conscience qui deviendrait inconscience, cela n’existe pas.
G. Retrouvons-nous nos bien-aimés ? Oui, si nous le voulons et s’ils veulent de nous. Si j’ai quelqu’un dans mon cœur et dans mon âme ici, je puis vous assurer qu’il sera là, avec moi, quand je passerai à une autre existence. Il ne sera jamais en dehors de mon cœur, de mon âme et de mon mental. Si nous nous aimons, il y a réciprocité ; et cela signifie que nous ne pourrons jamais être séparés. Nous serons ensemble après, comme ici.

X. Cette question dit : « Voudriez-vous dire quelque chose sur la condition de parent ? »

A. Pour moi, un enfant est comme un bourgeon – une fleur. Il est nouveau et frais, avec des potentialités infinies ; il ne peut être moulé à ma volonté, mais spirituellement.
B. Être parent ressemble trop souvent à une émotion animale et cela ne permet pas aux parents d’être objectifs ou de voir leur enfant de manière spirituelle. C’est à dire de comprendre que ce n’est pas leur enfant, mais l’enfant de Dieu. En tant qu’une autre des formes et variétés infinies de l’Être Dieu, envoyé sur terre avec toutes les potentialités de l’Être Dieu. Aimer son enfant de cette manière, c’est comprendre que sa nature provient de Dieu, qu’il a été envoyé sur ce plan de conscience non pas pour être l’enfant de quelqu’un, mais pour être un instrument du bien sur la terre. Un instrument comme Jésus, Moïse ou Bouddha le furent. Chaque enfant possède cette potentialité. Comprendre que cet enfant n’est pas mentalement limité à son ascendance, puisqu’il est le rejeton de Dieu, le Mental de Dieu et que la source de son intelligence et de sa sagesse est Dieu, c’est le libérer de la limitation liée à sa famille.
C. De même, élever un enfant sans le rendre craintif, mais plutôt dans la compréhension spirituelle de s’en remettre à Dieu, cela donne une parenté d’un niveau tout différent de la parenté humaine. La parenté humaine est une émotion presque exclusivement égotiste, et il faut s’élever très au-dessus afin d’être capables de voir que nous sommes les gardiens des enfants, ceux qui subviennent à leurs besoins et, jusqu’à ce qu’ils soient à même de prendre leurs responsabilités, nous sommes leurs guides. Et pour être capable de le faire de manière spirituelle, il faut passer par la communion intérieure avec Dieu. Cela ne signifie pas d’être une personne dominatrice qui dicte aux enfants ce qu’ils devraient faire ou ne pas faire en fonction de ses connaissances humaines. Non, mais plutôt de les élever avec un minimum d’exposés et de conversations, tout en les maintenant au maximum dans cette communion intérieure avec l’esprit, leur permettant ainsi d’être gouvernés par Dieu plutôt que d’être dominés par l’homme.
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