Les "erreurs".
Rien n’est bien ni mal. Alors pourquoi ce que nous appelons, certainement à tort, des « erreurs » ne serait-ce pas plutôt des symboles, des signes qui veulent nous révéler quelque chose de significatif sur nous-mêmes ?
Quand nous voyons une personne que nous pensons qu’elle fait une « erreur » nous sommes déjà dans le jugement, donc c’est un avertissement qui nous indique que nous devons changer cet état de chose car s’installer dans le jugement des autres ne peut que nous être préjudiciable. De la même manière quand nous remarquons trop, ce que nous appelons nos « erreurs », nous nous installons dans un état négatif qui nous conduit souvent à des complexes. Nous n’avons jamais tous les détails pour juger quoi ou qui que ce soit. Étant incomplet, le jugement est souvent erroné. Alors cessons de juger mais essayons de comprendre et observons.
Ce que nous nommons « une erreur » a son propre langage codé en forme de symboles et d’archétypes dont nous ne possédons pas toutes les clefs. Chaque élément de la création, dont font partie les « erreurs », a son utilité qui veut nous aider à nous remettre dans la voie juste. Quand, dans un texte, par exemple nous remarquons une « erreur » commise par l’auteur (orthographe, grammaire, etc.) cela peut nous avertir que nous sommes plus attentifs à la forme de celui-ci plutôt qu’à l’esprit de l’auteur aussi pouvons nous passer sur quelque chose d’important pour nous. Alors que des centaines de personnes n’y auront pas fait la moindre attention. Ainsi nous pouvons reprendre le texte et avec la lumière de l’esprit nous nous apercevrons que généralement un élément nous avait échappé et que grâce à cette « erreur » nous pourrons peut-être découvrir un contenu important pour notre compréhension, car à ce moment nous seront libéré de l’aveuglement du jugement.
Cessons de nous appesantir sur les « erreurs » et essayons de comprendre. Apprenons le langage secret des « erreurs ».
Sachons regarder au-delà des apparences du jugement et nous pourrons contempler des merveilles.
